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Nager à contre-courant : comment écrire l’histoire de l’opposition en Afrique subsaharienne après les indépendances ?
282
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lundi 8 mai 2023
/
18:05
-
19:50
P201 -
Philosophes
Faculté des lettres -
Programmes interdépartementaux
Alexander KEESE
Département d'histoire générale
Nager à contre-courant : comment écrire l’histoire de l’opposition en Afrique subsaharienne après les indépendances ?
La recherche portant sur les sociétés postindépendance en Afrique subsaharienne est caractérisée par des tabous et des non-dits. Dans les débats, les questions mémorielles du colonialisme sont bien plus populaires qu’une discussion analytique des structures de pouvoir et de la répression, terrain bien plus compliqué. Encore plus (et notamment pour la partie sud du continent africain), les anciens discours de glorification des héros de l’indépendance font le travail de l’historien-ne compliqué. Dans ce panorama, manque l’engagement analytique pour comprendre les oppositions de la première heure (avec l’unique exception de régimes vus comme régimes fantoches du néocolonialisme français). La conférence discutera cet état de la recherche et surtout les voies pour l’historien-ne de s’échapper de l’impasse et d’interpréter les mouvements d’opposition – comment nager donc contre le mainstream ? Un chemin est de redécouvrir une forme de sources souvent écartées ; les archives, mais les archives régionales, petites, en état difficile.
Département d'histoire générale
Nager à contre-courant : comment écrire l’histoire de l’opposition en Afrique subsaharienne après les indépendances ?
La recherche portant sur les sociétés postindépendance en Afrique subsaharienne est caractérisée par des tabous et des non-dits. Dans les débats, les questions mémorielles du colonialisme sont bien plus populaires qu’une discussion analytique des structures de pouvoir et de la répression, terrain bien plus compliqué. Encore plus (et notamment pour la partie sud du continent africain), les anciens discours de glorification des héros de l’indépendance font le travail de l’historien-ne compliqué. Dans ce panorama, manque l’engagement analytique pour comprendre les oppositions de la première heure (avec l’unique exception de régimes vus comme régimes fantoches du néocolonialisme français). La conférence discutera cet état de la recherche et surtout les voies pour l’historien-ne de s’échapper de l’impasse et d’interpréter les mouvements d’opposition – comment nager donc contre le mainstream ? Un chemin est de redécouvrir une forme de sources souvent écartées ; les archives, mais les archives régionales, petites, en état difficile.
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